QUAND L’UNION FAIT LA FORCE – LES ENTRAÎNEURS QUÉBÉCOIS AUX PANAMÉRICAINS JUNIORS | MEMBRES DU MOIS PLONGEON QUÉBEC DE SEPTEMBRE 2013

Montréal, le 16 octobre 2013  En 2011, le Canada avait terminé 4e au classement des Championnats panaméricains juniors avec un total de 10 médailles, dont 8 remportées par le Québec. Deux ans plus tard, c’est avec huit médailles de plus, soit une augmentation de 80 %, ainsi qu’une 2e position au classement des Panaméricains juniors que l’équipe est revenue à la maison.

Si la présence de nouveaux plongeurs sur l’équipe canadienne junior peut en partie expliquer cette amélioration, leur succès n’est certainement pas étranger à la délégation d’entraîneurs chevronnés qui les accompagnaient à Tucson, en Arizona, le mois dernier. Avec un total de 18 médailles en poche, dont 13 remportées par les québécois, David Bedard, Dany Boulanger, Mélanie Duff, Stéphane Lapointe et Andrée Pouliot-Deschamps se méritent le titre de membres du mois Plongeon Québec de septembre.

La recette du succès

Selon Stéphane Lapointe, le timing explique en partie les résultats obtenus cette année : « Il y a un momentum qui s'est créé dès la première journée concernant l'équipe canadienne, car tout le monde avait une chance de médaille. »

Bien que le moment fût opportun pour l’équipe du Canada de démontrer l’étendue de son talent, l’étroite collaboration entre les entraîneurs semble également avoir joué un rôle important dans les succès des plongeurs. « Nous étions très proches et l’entraide était au premier plan. On se serrait les coudes et on sentait que les athlètes avaient envie de faire pareil » a expliqué Mélanie Duff qui a qualifié son expérience d’enrichissante. « Il y a tellement à voir et à apprendre. Ça donne des idées nouvelles pour le retour à la maison! Le calibre est relevé et on a envie de se surpasser, autant l’athlète que le coach » a-t-elle indiqué.

Ainsi, le succès résiderait aussi dans les échanges entre les entraîneurs de provinces et de clubs différents et dans l’opportunité qui s’offre à eux de coacher de nouveaux athlètes. « Je crois que les différents conseils et opinions reçus là-bas sont bénéfiques pour les plongeurs, et parfois, pour les entraîneurs également. » a mentionné David Bedard.

Réaliser d’anciens rêves

En plus d’être l’occasion de voir les plongeurs monter à dix-huit reprise sur le podium, l’édition 2013 des Panaméricains a été le moment pour David Bedard de réaliser un rêve qu’il chérissait depuis longtemps: « Battre les États-Unis était l’un de mes rêves depuis que je plongeais et maintenant, c’est devenu réalité! »

En effet, si tous s’entendent pour dire que le Canada a atteint ses objectifs lors des championnats, la fierté d’avoir terminé devant nos voisins du Sud est très présente pour certains : « Le Canada a battu les États-Unis pour la première fois en 10 ans! » a précisé Stéphane Lapointe.

Comme quoi les rêves et les ambitions n’ont pas de date d’expiration, certains entraîneurs ont laissé entendre qu’il est aussi gratifiant d’atteindre les objectifs en tant qu’entraîneur, qu’en tant que plongeur.

Et pour 2015?

Avec une nette amélioration en termes de résultats de 2011 à 2013, il est tentant de se demander à quoi il faut s’attendre pour 2015. Les entraîneurs sont d’accord : il faut continuer d’évoluer en regardant ce qu’on a fait de bien, en s’inspirant de ce que les autres ont fait de bien, mais surtout, en se concentrant sur ce que l’on peut faire de mieux. Stéphane Lapointe l’exprime clairement : « Nous avons une belle relève qui doit continuer de s’améliorer.»

Quant aux tous jeunes qui en étaient à leur première expérience internationale, Mélanie Duff est d’avis qu’il faut se concentrer sur l’apprentissage : « À cet âge, je crois qu'il est primordial d'avoir du plaisir avant de penser à la médaille, et si on l'a c'est un plus! Mélodie (Leclerc), par exemple, a su profiter de l'opportunité pour observer les autres et apprendre, s'adapter à un nouvel environnement et travailler avec des éléments hors de son contrôle. »

Alors qu’importe les résultats, au-delà de la performance se trouve une expérience internationale importante pour les plongeurs. « Ça permet aux jeunes athlètes de se faire une meilleure idée de ce qui s’en vient, de ce qu’ils devront apprendre et accomplir. C’est une expérience des plus intéressante pour eux de comprendre la nécessité de toujours vouloir faire mieux à chaque jour, parce qu’il y en a d’autres, ailleurs, qui le font » a expliqué Dany Boulanger.

Et pour les entraîneurs? Encore une fois, c’est l’unanimité : accompagner des athlètes de haut calibre dans les plus haut niveaux de compétitions qui existent a quelque chose de gratifiant, qui permet de renouveler ses énergies et sa passion pour le sport du plongeon!

Publié le 16 / 10 / 2013 classé sous Membre du mois.