Montréal, le jeudi 14 mars 2013 – En plus de compter sur la précieuse collaboration des olympiens Alexandre Despatie, Jennifer Abel, Émilie Heymans et Marie-Ève Marleau pour animer, juger et agir à titre d’entraîneurs, l’émission Le Grand Saut a profité de l’expertise et du doigté de Dany Boulanger, Julie Vézina, Stéphane Lapointe, Luc Filion et de MaryLou B.Dupuis, ainsi que de la participation des plongeurs et entraîneurs des clubs de Pointe-Claire, du Rouge et Or et de Camo pour les démonstrations. Sans leur temps et leur amour du plongeon, Le Grand Saut n’existerait tout simplement pas.
Depuis le début de la diffusion de l’émission, l’entraîneur-chef du Rouge et Or, Dany Boulanger, entend parler du plongeon autant sinon plus que pendant la période des Jeux olympiques d’été, où le plongeon est le sport le plus regardé au Québec. « Les médias ont beaucoup publicisé l’émission et plusieurs de mes connaissances m’écrivent soudainement sur Facebook pour me parler du plongeon. Au club, on ne sent pas encore un vent de folie pour les inscriptions, comme après les Jeux, mais on reçoit des courriels et des appels de gens intéressés à venir essayer. »
En plus d’attirer l’attention sur le plongeon, Le Grand Saut permet à plusieurs téléspectateurs de mieux comprendre la complexité de la discipline. En travaillant plusieurs heures avec les entraîneurs Julie, Luc, Émilie, Marie-Ève, Dany, Stéphane et MaryLou, les artistes semblent avoir saisi la grande complexité du plongeon. « La plupart nous disaient qu’ils avaient déjà beaucoup de respect pour les plongeurs, mais que depuis leur expérience, ça c’était multiplié par 1000. C’est beaucoup plus difficile qu’ils croyaient », a mentionné Boulanger.
Au cours de l’aventure, l’entraîneur de Québec à supervisé l’entraînement du chanteur et ex-hockeyeur Jonathan Roy, de l’humoriste Jean-Thomas Jobin, des acteurs Daniel Parent, Marie Turgeon et Alexandre Morais, en plus d’aider l’ex-mannequin et chroniqueur Francisco Randez, l’acteur et humoriste Martin Vachon, ainsi que le chroniqueur et humoriste Alexandre Champagne. Au total, il a travaillé près de 120 heures auprès des aspirants plongeurs. « Dès leur arrivée, j’agissais avec eux comme avec les adultes qui viennent essayer le plongeon pour la première fois à l’Université Laval. Je les mettais dans la ceinture pour voir s’ils acceptaient de perdre le contrôle, vérifier comment ils réagissaient en état de panique et déterminer s’ils étaient capables de faire confiance à quelqu’un d’autre durant le mouvement. J’avais besoin de savoir à qui j’avais affaire. »
Tout comme ses collègues l’ont fait avec chacun des artistes sous leur responsabilité, Boulanger a fait évoluer leur apprentissage une étape à la fois. « Dès qu’on arrivait à l’eau, je vérifiais de quelle hauteur je pouvais les faire sauter rapidement. Ensuite, on leur montrait comment se tenir pour faire des entrées à l’eau tête première, et potentiellement par en arrière. Puis, on testait des figures dans plusieurs directions et positions. On leur demandait de faire des plongeons plus difficiles uniquement lorsqu’on voyait que tous les indices d’aisance étaient présents : s’ils avaient les abdos rentrés, les bras ensemble, et si leur position était solide en frappant l’eau. »
À ses yeux, l’empathie que ressentaient les entraîneurs envers leurs protégés était aussi forte qu’envers leurs propres athlètes. « Je travaillais avec des adultes qui essayaient de bien faire les choses et qui voulaient gagner le plus d’argent possible pour une œuvre de charité qui leur tient à cœur. Ils avaient des attentes et je voulais les aider à se dépasser le plus possible. C’était une très belle expérience. »
Grâce à Julie, Luc, Émilie, Marie-Ève, MaryLou, Stéphane et Dany, ainsi qu'à Alexandre, Jennifer, Émilie et Marie-Ève, des centaines de milliers de téléspectateurs découvrent chaque semaine l’un des principes fondamentaux du sport : le dépassement de soi.
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