LA MAÎTRISE DE L'ENSEIGNEMENT ET DU PLONGEON, FAÇON STÉPHANIE GIRARD | MEMBRE PLONGEON QUÉBEC DU MOIS DE JANVIER 2011

4 février 2011

Des entraîneurs, des athlètes et des bénévoles qui ont des horaires de Premier Ministre, les dirigeants de Plongeon Québec en croisent souvent sur le bord des piscines. Une jeune femme de 26 ans, entraîneure en plongeon développement, formatrice de nouveaux instructeurs, enseignante à temps plein en adaptation scolaire au secondaire, qui vient de recevoir la mention « Excellence » pour le dépôt de son mémoire de maîtrise en psychopédagogie au mois de janvier dernier, ils n’en connaissent qu’une seule, elle se nomme Stéphanie Girard.

Aux dires de la directrice exécutive de Plongeon Québec, Isabelle Cloutier, une telle énumération risque de donner le tournis à bien des gens : « Ça peut sembler un peu fou raconté comme ça, mais la réalité c’est que Stéphanie est une passionnée qui en veut toujours plus. Ceux qui travaillent avec elle s’accordent tous pour dire qu’elle n’a pas peur des défis et qu’elle a toujours le sourire aux lèvres, même si elle a mille et un projets. » La mention d’excellence obtenue à la suite du dépôt de sa maîtrise est une preuve de plus démontrant la grande qualité du travail de Stéphanie Girard.

Après la conclusion de son bac en enseignement en adaptation scolaire et le début de sa carrière d’enseignante à temps plein, Stéphanie a cependant du faire un choix : approfondir le plongeon ou l’enseignement ? « En fin de compte, j’ai essayé d’allier mes deux passions en concentrant ma maîtrise sur l’impact que peuvent avoir les objectifs fixés par les professeurs en éducation physique sur la motivation des élèves. J’ai fait des recherches sur l’influence de leurs pratiques pédagogiques et mes résultats ont démontré à quel point l’âge, le sexe, le sentiment de compétence des élèves et leurs besoins personnels influençaient ce qu’on pouvait faire avec eux. »

En tant qu’entraîneure en plongeon développement, Stéphanie Girard confirmait ainsi l’importance pour elle et pour les autres entraîneurs de bien connaître un plongeur afin de lui inculquer une solide passion pour le sport.

Connaître un jeune pour vrai si on veut l’aider
Naturellement, une telle maîtrise des rapports humains est venue faciliter le travail de Stéphanie Girard avec le groupe de garçons vivant des troubles de comportements qu’elle supervise à l’École secondaire Jean Groulx de Rivière-des-Prairies, en plus de lui permettre quelques initiatives remarquées en plongeon.

En effet, à l’époque où Stéphanie Girard a choisi de se concentrer sur l’enseignement et sur sa maîtrise, le plongeon a dû prendre une nouvelle place dans sa vie. Pour ce faire, l’entraîneure du Club de plongeon CAMO a proposé de créer un groupe de relève composé de jeunes athlètes au potentiel très prometteur. Ainsi, à raison de 3 heures d’entraînement par semaine, Stéphanie a pris en main le talent de ses jeunes avec très peu d'expérience en solidifiant leurs techniques de base et en s’assurant de développer leur passion du plongeon.

La technique Girard fonctionne
Depuis trois ans, la méthode de Stéphanie Girard semble faire flèche de tout bois : des enfants qui adorent le plongeon, un taux de réinscription plus qu’enviable, de futurs plongeurs investis. Voilà une réalité qui a tout pour plaire à la directrice de Plongeon Québec. « Les jeunes avec qui Stéphanie travaille se font toujours remarquer. Ils sont très esthétiques, ils ont de belles lignes, ils s’amusent, et ils sont bons et beaux à voir aller. »

Contrairement aux ambitions de plusieurs entraîneurs, l’amour de Stéphanie Girard pour le développement du plongeon est plus grand que son désir de guider de jeunes adolescents vers les plus hauts sommets : « Je trouve ça très important de vivre le premier contact avec la compétition de mes jeunes. Quand je regarde Frédérique Lalonde, Éloïse Bélanger, Monica Gavaris, Benjamin Malette ou Mélissa Citrini-Beaulieu qui sont maintenant entre des mains très compétentes, je suis très fière d’avoir participé à leurs débuts. »

Un futur qui s’annonce rose
À seulement 26 ans, un mémoire de maîtrise encensé par son directeur, un doctorat dans sa mire, un groupe de jeunes plongeurs qui s’amusent et qui performent, le désir de devenir professeurE d’université tout en restant impliquée dans la formation de nombreux instructeurs en plongeon à travers leQuébec, on peut dire que l’avenir de Stéphanie Girard est tout ce qu’il y a de plus prometteur. Et la fierté de Plongeon Québec de l’avoir dans ses rangs, tout ce qu’il y a de plus sincère.

 

Publié le 4 / 02 / 2011 classé sous Membre du mois.