4 août 2010
Plongeon Québec désire mettre à l’avant-plan les exploits réalisés par ses membres en identifiant chaque mois le ou les athlète(s), entraîneur(s), officiel(s), bénévole(s) ou administrateur(s) qui auront su se démarquer au cours du mois précédent.
Une évolution franche et rapide chez les officiels en plongeon, une attitude exemplaire, une implication hors du commun et une certification obtenue le mois dernier en tant qu’officielle Niveau III au niveau national junior sont quelques-unes des raisons qui ont fait de Kaila Freeman le Membre Plongeon Québec du mois de juillet.
Après avoir été plongeuse au niveau national (PCDC, CAMO) et entraîneure pendant de nombreuses années à Pointe-Claire, Kaila Freeman a fait du mois de février 2008 le premier jalon de son parcours dans le monde des officiels. Progressant à une vitesse fulgurante sans jamais sauter d’étapes, cette jeune officielle de 27 ans a trouvé le moyen pour se démarquer avec éclats au cours de la dernière année.
Douze compétitions en moins d’un an
Jugeant aux quatre Championnats provinciaux Espoir, aux quatre Championnats provinciaux junior et senior, à deux compétitions régionales, en plus d’être la juge-arbitre de la Super Finale Espoir de juin dernier, Kaila s’est dévouée avec passion au cours de la saison 2009-2010 : « Dans la dernière année, mon copain trouvait qu’il ne me voyait pas beaucoup, mais j’aime tellement ce que je fais que je ne pouvais pas faire autrement que de continuer », lance Kaila, un sourire dans la voix.
En plus de son travail lors des compétitions, Kaila a été nommée membre de la commission des officiels et a participé à l’organisation d’une clinique d’officiels Niveau I en recrutant un maximum de participants. Aux yeux d’Isabelle Cloutier, directrice exécutive de Plongeon Québec, tout ce que fait Kaila est littéralement beau à voir : « Je trouve ça important de valoriser une histoire comme la sienne. On a toujours besoin de jeunes prêts à s’impliquer dans le sport, et je dois dire que la dévotion de Kaila m’enchante. »
Aux yeux de plusieurs, une implication comme celle-ci demande une volonté hors du commun, mais selon la principale intéressée, le temps et l’énergie qu’elle investis n’est qu’un juste retour du balancier : « Je redonne au sport qui a fait de moi la femme que je suis aujourd’hui, et je veux être entourée de gens qui ont la même passion que moi. C’est tout simple au fond. »
Un mentorat fort apprécié de part et d’autre
L’une des passionnés auxquels Kaila Freeman fait référence est sans contredit la présidente de Plongeon Québec, Evelyne Boisvert, qui agissait à titre de mentor avec Kaila lors des Championnats nationaux juniors de Winnipeg en juillet dernier. Quand on lui parle de sa « protégée », une suite de souvenirs tout ce qu’il y a de plus positifs se faufile dans le discours d’Evelyne : « On en veut plein des Kaila Freeman dans le monde du plongeon. Son professionnalisme et sa discipline ont rendu mon travail extrêmement facile. Je vois mal comment je pourrais m’accorder du crédit dans ce processus tant elle était bien préparée. »
Consciente de l’importance de son expérience en tant que plongeuse dans le parcours pour devenir officielle, Kaila affirme également que son travail en tant qu’enseignante en éducation physique au McDonald’s High School de Ste-Anne-de-Bellevue l’aide énormément : « Le rapport privilégié que j’ai au quotidien avec les élèves me sert beaucoup. Je sais généralement ce qui se passe dans la tête d’un enfant, et j’essaie de trouver les bons mots pour les aider à chaque fois que je le peux. »
Le Canada aujourd’hui, le monde demain?
Fière de son évolution et confiante en la qualité de son jugement, Kaila Freeman n’a pourtant pas fini d’avancer : « Je veux continuer de travailler pour aller aux Jeux olympiques un jour. Je n’ai peut-être pas réussi à m’y rendre en tant que plongeuse, mais je vais tout faire pour atteindre mon objectif en tant qu’officiel. »
C’est avec un sourire digne de Kaila Freeman que Plongeon Québec suivra son évolution jusqu’aux plus hauts sommets.
